Les 4 personnalités hyper toxiques à bannir de ton entourage

Ou comment devenir, par la force des choses, un musicien indépendant qui n'a besoin de personne...

Musicien, artiste solo ou leader d’un groupe, t’es-tu déjà demandé ce qu’est l’entourage ? Ce terme mystique qui fait souvent rêver quand il s’agit de stars internationales, telle un Queen B qui trimballe mari et enfants dans ses tours du monde mensuels… mais ce n’est pas à cela que je faisais référence. Je pensais à la construction de l’équipe qui t’entourera et accompagnera au fil des années ton projet et ta carrière.

Comment s’y retrouver et naviguer aisément dans les eaux troubles des « professionnels » de l’industrie de la musique ?

Voici quelques profils à éviter coûte que coûte pour assurer la pérennité de ton projet.

Et pour te sauver la mise, on te recommande quelques outils DIY qui remplacent bien aisément ces boulets qui te tirent vers le bas. Parce que parfois, on est mieux seul que mal accompagné !   

1 - Le vieux manager poly toxicomane

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Certes, la durée de sa carrière et la qualité des projets qu’il a défendu auparavant sont souvent impressionnantes.

Mais il te faudra être mentalement très fort pour supporter et comprendre les sautes d’humeurs, les crises de colère et le rythme infernal de cet adulescent toujours bloqué au bon vieux temps du rock’roll et de sa flopée de substances chimiques.

Si devoir aller le chercher en garde à vue au commissariat, une heure avant l’heure du début du concert, ne t’effraie pas, tu peux quand même envisager de collaborer avec lui s’il possède un gros réseau et une sacrée expérience.

LA VERSION DIY | J’ai envie de te dire : l’IRMA. Tu trouveras sur leur site, toutes les infos nécessaires sur les évolutions de l’industrie de la musique (juridique, digital, etc.). Et s’il te reste quelques billes en poche, l’Officiel de la Musique ou sa version digitale pourront te donner accès à tous les contacts dont tu as besoin.

2 - La directrice d’agence de booking 

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La directrice d’agence de booking tendance nympho, débarquant de nulle part dans l’industrie, s’auto-proclamant « International Booking Agent », pour qui les bases du développement d’une carrière passent en premier lieu systématiquement par l’apprentissage aux artistes de la « promotion canapé ».

Si tu es un.e beau.elle brun.e de 1.80m et que tu es prêt.e à découvrir les profondeurs de sa nouvelle housse de couette Ikea, il te reste peut-être une chance de t’entendre avec elle.

Mais n’oublie pas qu’elle est souvent peu appréciée du reste de ses collègues bookers ou promoteurs, qui ont peu de respect pour son travail ou sa personne.

Son incompétence bien souvent avérée t’apportera au mieux une jolie MST… mais en termes de dates de concert et de construction de tournée, c’est une toute autre histoire…

LA VERSION DIY | Qui a besoin d’un booker de nos jours ? Non mais franchement ?! Allez, trêve de plaisanterie… Si tu en es au 10ème pseudo tourneur qui te mène en bateau, prends ton propre booking en main. Je te suggère l’application gratuite Bandtiger qui recense des milliers lieux où il fait bon jouer et qui est alimentée directement par des musiciens et groupes autoproduits.

3 - Le retraité de l’industrie cinématographique

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Le retraité de l’industrie cinématographique qui espère se refaire une santé avec des petits jeunes dans la musique mais qui n’a aucune vision pertinente du développement de projet.

Fauché à longueur d’année, il se débrouillera toujours pour te raquetter de l’argent dès que l’occasion se présentera. Et bim 20 € pour payer le taxi un soir de retour de concert tardif, et bim il aura oublié pour la 17ème fois consécutive sa carte bleue au moment de régler l’addition du dîner…

A la fin du premier trimestre de votre collaboration, c’est toi qui seras fauché.

Toujours à l’affût d’une multitude de combines compliquées, sans aucun rapport avec ton projet, pour renflouer son compte en banque, il manquera systématiquement les événements importants et ne sera jamais là dans les moments décisifs de ta carrière, quand tu auras besoin de son soutien indéfectible. Niveau efficacité, fiabilité et confiance, on rase les pâquerettes.

LA VERSION DIY | Si ton idée, le jour où tu as rencontré ce mec, était de bénéficier de sa supposée influence, alors tu feras tout aussi bien d’utiliser Groover.co, la nouvelle plateforme qui te permet d’envoyer ta musique à des médias et des labels avec écoute et retours garantis.

4 - Le Jeune fraîchement diplômé 

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Le « Jeune fraîchement diplômé » d’une mirifique école de commerce, qui a couté très cher à ses parents, prêt à signer tout mais particulièrement n’importe quoi, dans le seul et unique but de tester ses techniques de mise en vente et de marketing. Sa culture et ses références musicales souvent bien maigres, se combineront à des stratégies nullement adaptées, puisées directement auprès d’enseignes telles que Total ou Mosanto…

Il pourra cependant parvenir à te faire entrer dans le top 50 pendant deux semaines, mais risque de vite t’abandonner sans scrupule à la première occasion, dès qu’il se rendra compte qu’il peut tripler ses bénéfices en montant une startup d’importation de baies de Goji.

LA VERSION DIY | Le blog du Marketing Musical te suffira amplement pour trouver des trucs et astuces pour assurer ton marketing et communiquer sur ton projet sans être freiné par cet incompétent !

Si tu as réussi à éviter toutes ces personnalités plus néfastes les unes que les autres, alors tu es vraiment sur la bonne voie du DIY. Continue comme cela petit Padawan, les portes des Vieilles Charrues ou des Eurockéennes s’ouvriront alors peut-être à toi dans quelques années. En tout cas je te le souhaite....

Ecrit par Amélie Arcamone
Manager, tour manager, chargée de production multi-facette et muti-casquette, Amélie Arcamone a créé ICU Live Music et est ce mouton à 5 pattes à la fois organisateur de voyage, babysitter, comptable, personnal shopper, confident et couteau-suisse qui accompagne les musiciens sur leur tournée.

1 commentaire

Quand on n’a pas beaucoup d’expérience et qu’on se fait avoir par tous ces drôles d’oiseaux, il ne reste qu’écrire des articles pour avertir les autres débutants.

Le vrai danger vient de tous ces “experts” qu’après une tentative échoué de percer dans le showbiz, se retrouvent “conseillers” ou “managers” pour recommander aux débutants de refaire leurs productions avec des “professionnels”, souvent des pots, en prenant au passage une commission.

Sylvain 03 juillet 2019

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