35 (putains) de trucs qui prouvent que t’es vraiment (un putain de) punk

"Ta gueule ! Nan, toi ta gueule ! Ok, nous ta gueule alors !!!"

Comme les clichés ont la peau dure et que les punks aussi, on s’est dit qu’on allait s’essayer à la narration du keupon. Roi de la rébellion, chantre du chant beuglé, icône du contre, le punk traverse les âges des musiques en étant toujours actuel. Si vous appartenez à cette catégorie iconoclaste, vous vous reconnaitrez (peut-être) parmi les points suivants.

Donc t’es vraiment un putain de punk quand :

- t’en as vraiment rien à foutre de tout ce qui pourra être dit ci-dessous...

- la réaction la plus fréquente chez ta mère quand tu lui dis quelques chose ou même juste quand elle te voit, c’est d’ouvrir la bouche comme pour dire un truc, et puis juste de baisser les bras en gémissant un bon coup...

 


- tu te fais un devoir de slamer du haut du  truc le plus haut de la salle de concert. A chaque concert.

 

 


- tu joues à tous les concerts suivants, sans aucune exception, JAMAIS, quelles que soient les conséquences de ces chutes sur tes capacités physiques.


- tu passes rarement plus de quinze minutes à composer l’instru d’un morceau. 

- tu donnes à ta fille le joli prénom composé de : Kathleen-Hanna


- ça te fait bien marrer d’inscrire sur ton rider que tu veux pour catering 14 menu big mac, avec des frites de patates plantain bio. 


- le tout accompagné d’un pack de soixante-douze 8.6, et d’une bouteille de Balvenie 18 ans. Juste pour faire chier, au cas ou un jour certains le prenne au serieux. 


- tu te fais tatouer le nom de ton groupe sur tous tes membres, sans même passer par la case rasage au préalable. 


- t’en as mega rien à branler.


- tu peux pas t’empêcher de parler aux gens en lâchant des petits insultes, de type "ducon", ou "sombre con", ou juste "connard".


- et même à l’attention de tes fans (potentiels).


- surtout à tes fans en fait…

- tu passes rarement plus de quinze minutes à écrire les paroles d’un morceau. 


- tu slames en fauteuil roulant, parce que tu t’es quand même pété les deux genoux en slamant de la mezzanine de la Cave aux Caves, le temple du punk de Saint-Léger du Bourg Denis. 

 


- la réaction la plus fréquente chez ton père quand tu lui dis quelques chose, ou même juste quand il te voit, c’est de fermer la porte la plus proche qui peut vous séparer.


- il t’arrive régulièrement de jouer en robe, achetée 2,50 euros dans une friperie qui garantit des trucs de troisième main maximum. Et sans culotte, parce d’une les culottes de troisième main faut trop déconner non plus, et de deux parce que les culottes on s’en branle. Et ce quel que soit son sexe.

 


- quand tu réponds que tu fais du punk aux gens qui te demandent ce que tu fous de ta vie, et qu’ils te répondent à travers une vanne digne de Sim ou t’as donc foutu ta crête, ça te donne quand même envie de leur savater la gueule à coups d’intégrale de Johnny Hallyday.


- mais tu le fais pas, avant tout parce que les mecs violents c’est quand même des bons connards.

- le budget de tes clips dépasse rarement les trente euros. Essentiellement alloués à l’achat d’alcool et de nouilles pour le catering de l’equipe de tournage. 

 

- tu passes rarement plus de dix minutes en studio pour enregistrer un morceau.


- tu appelles ton fils Oberkampf-Melvin-Rotten. Pas de raison qu’il n'y ait que sa sœur qui ait un nom composé bien classe.

- tu fais régulièrement plus de mille bornes entre deux dates.

- peut importe l'heure d'arrivée, puisque ce serait ça serait vraiment pas une bonne idée de faire des balances avant un concert…tout le monde se branle de la qualité du son.. 


- Et puis de toute façon, toi non plus t’en as ultra rien à secouer

- Il parait que ta mère a accouché de toi pendant un pogo.

 

- ce qui expliquerait certaines choses.

- notamment que tu puisses appeler ta fille : Kathleen-Hanna

- surtout quand on sait que du coup, là c’est ta deuxième fille.

- tu passes rarement plus de une minute sur un master, parce que t’as toujours trouvé que c’était une perte de temps. 

- t’en as vraiment, mais vraiment rien à foutre de tout ce qui pourra être dit ci-dessus...

 


- tu m’emmerdes.

- Han.

- OK.

 

Tu trouves que je l’ai vraiment bien cherché ? Tu serais pas contre savoir où j’habite, histoire de me savater la gueule à coups d’albums de Zaz ? Venge-toi en commentaires de l'article ci-dessous.

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