30 trucs pour savoir si vous êtes un musicien créatif…ou pas.

"On a qu'a reprendre ce plan mais en 12/8 avec un canon entre basse et batterie, avec les cuivres qui jouent deux tons au dessus ou en dessous en fonction du nombre de mesures dans les couplets, ok ??? nan ? comment ça pas compris ??"

Il y a peu on vous a aidé à savoir si vous pouviez être considéré comme un con de musicien. Sympa. Mais la créativité artistique et particulièrement musicale n’a que peu à voir avec le fait d’être reconnu, respecté, bien élevé ou pas. Nous nous penchons donc aujourd’hui sur ce qui traduit en général le grand pouvoir de créativité d’un musicien. Si vous vous reconnaissez dans ces traits de personnalités, alors vous êtes sans doute une belle machine à créer.

 

Il y a donc de grandes que vous soyez un musicien créatif si plusieurs de ces assertions s'appliquent à vous :

- On dit souvent de vous que vous êtes un peu « différent »

- Vous avez régulièrement l’impression que votre cerveau surchauffe, connecte et vous insuffle des idées qui pourraient tout à fait être considérées comme géniales.

- Au moins une fois par semaine, votre moitié vous regarde fixement pendant quelques secondes, hausse les épaules et vous tourne le dos en quittant la pièce dans un soupir bruyant.

- "Mais pourquoi elle fait ça ?" Pensez-vous à chaque fois, avant de passer rapidement à autre chose.

- Les rares fois ou vous partez en « vacances » et pas en tournée, vous parvenez à quand même faire un peu de son. Et pendant les réunions de famille aussi. Et au cinéma. Et chez le dentiste, et…

- Vous êtes capables de scotcher pendant 24h sur un plan qui vous trotte dans la tête sans vraiment penser à autre chose, qu’il s’agisse de ce rendez-vous de dentiste où de vos dix ans de mariage.

- Vous écoutez tout ce qui vous passe par les oreilles histoire d’y déceler des inspirations intéressantes.

- On vous demande pourquoi vous ne bossez pas dans la pub, parce que là au moins vous auriez de l’argent.

- Si ce qu’il est convenu d’appeler votre habitation est si bordélique, c’est que même si c’est sans doute impossible à croire pour la plupart de vos interlocuteurs, c’est extrêmement clair dans votre tête.

- Quand vous expliquez une nouvelle idée au groupe, c’est pas du tout évident qu’ils captent tout de suite de quoi vous parlez…

- Et même parfois après pas mal d’explications d’ailleurs.

- Alors du coup vous vous interrogez quand même sur la valeur d’un carrière 100% solo, mais ça ne dure jamais très longtemps. 

- Vos souvenirs de primaire, collège et lycée ne sont qu’un longue évocation cotonneuse de tonnes de papiers gribouillés, de centaines d’heures à scotcher la fenêtre, et des collections de remarques dans le carnet du type « un potentiel certain mais pas assez de concentration »

- Vous ne vous souvenez plus de la dernière fois où vous avez eu l’impression de vous ennuyer.

- Quand à la suite d’une de vos compos vous entendez « ça marchera jamais », ça a plutôt tendance à vous exciter.

- On dit souvent de vous que vous êtes un peu « chelou »

- Ce sont en général les mêmes qui vous disent que vous avez la chance de faire un truc qui vous passionne, et à ce moment là c’est vous qui les trouvez chelous…

- Quand on vous demande si vous êtes associable, vous ne comprenez pas vraiment le sens de la question et vous répondez seulement que ça ne vous dérange pas d’être seul.

- De même quand on vous interroge sur la peur de l’échec, dont vous auriez plutôt tendance à penser que c’est une espèce d’ami caché.

- Au moins une fois par mois, votre moitié vous dévisage avec rage et s’emporte en disant un truc du genre « nan mais c’est toujours pareil avec toi, tu zappes tout le temps les trucs importants, t’as toujours d’autres priorités, à un moment faudra choisir parce que moi tes guitares et ton ordi ils commencent à me les briser menu… ». Et puis il/elle hausse les épaules et vous tourne le dos en quittant la pièce dans un soupir bruyant.

- Mais attends…mais pourquoi ? Lui demandez-vous timidement à chaque fois. Avant de passer rapidement à autre chose.

- Vous ne regardez quasiment jamais l’heure qu’il est, et quand vous le faites ça n’a que peu de signification pour vous.

- Du coup on vous reproche très souvent d’être en retard et à chaque fois vous hallucinez un peu.

- Quand vous composez, ça vous arrive de vous rendre que vous n’avez ni mangé, ni uriné, ni eu le moindre contact avec la population extérieure à votre studio pendant toute une journée.

- Et au fond, vous vous en foutez.

- Ce que vous aimez dans le son c’est en faire. Ce qui vous emmerde le plus c’est en parler.

- Votre maman a toujours dit de vous que « oh ben oui le petit depuis gamin il est un peu dans la lune hein, rien à faire »

- Et puis elle ajoutait souvent « Oh c’est surtout un grand sensib’ hein… »

- C’est vrai que ça vous est déjà arrivé de pleurer après quelques secondes dans des situations aussi diverses, voire ridicules, que la mort de Jack Bruce, un enfant qui se fait piétiner son château de sable, ou l’écoute du Spiegel im Spiegel d’Arvo Pärt.

- Quand vous écrivez un nouveau plan, vous vous interrogez sur sa capacité à être véritablement original, et si vous n’en êtes pas persuadés vous vous y collez à nouveau.

- cela vous est deja arrive de vous y recoller pendant trois ans.

- On vous sort de temps en temps qu’on a beau essayer mais qu’il n’y a rien à faire, on vous comprend pas.

Bon... Si après ça, vous êtes persuadés de ne pas être créatifs pour un sousou, pas de panique. Il vous reste toujours quelques conseils avisés de David Kelley...

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