10 trucs qu'il ne faut pas dire lorsqu'on organise soi-même une tournée à l'étranger

Il y a quelques semaines, nous avons lancé un appel à témoin pour que, vous aussi, vous puissiez prendre la parole sur notre blog. Le musicien Ronan Grall s'est donc proposé pour écrire et nous donne aujourd'hui 10 conseils pour bien organiser une tournée à l'étranger lorsque l'on joue dans un groupe amateur. On lui laisse la parole !

 

Je dis "10 trucs", mais en guise d'introduction, j'en rajouterais bien une couche.

En effet, vous êtes un groupe de musiciens amateurs, vous avez sorti un premier enregistrement en album qui sonne pas trop brouillon, avec quelques idées bien placées. Bien, c'est un premier pas... Il en faudra encore bien d'autres avant de vous retrouver à Berlin devant une foule venue pour vous seuls !

Sortir un album, ça ne sert à rien si derrière on ne fait pas parler de lui. Vous voulez jouer à l'étranger ? Alors n'hésitez plus, faites une offrande au dieu Internet, il vous le rendra. Utilisez Bandcamp, faites tourner votre lien à tous les webzines que vous croisez sur la toile, à tous ces blogs qui parlent des nouveautés musicales, au chroniqueur isolé qui sort son fanzine tous les deux ans, mettez vos musiques en téléchargement libre... Vous n'avez pas assez d'albums à envoyer ? Gravez-en ! Et si possible, créez une fiche "CV" de votre groupe, vantant au mieux vos performances (mais les faits sont bien souvent plus persuasifs que de belles phrases). Travaillez avec les distros, qui vous demanderont de leur envoyer 10 de vos disques en échange de 9 des leurs, ou d'un prix au rabais (si vous n'avez pas prévu de bosser comme distributeur, optez plutôt pour la deuxième solution).

Évidemment, trouver un label est toujours plus pratique, quand celui là travaille bien sur sa promo, mais comme trouver un label ça me fait un autre article à écrire...

Vos chroniques seront une base vous permettant de ne pas passer pour des inconnus parfaits à l'étranger. Les quelques passionnés se feront une joie de parler du super tout premier album de tel ou tel groupe, avant de passer à un tout autre groupe 2 jours après... Ces personnes là sont des relais médiatiques très actifs, et bien utiles à des groupes comme le vôtre.

Ah, et puis autre chose : pour organiser une tournée, les contacts se font par internet (loué soit son nom), par mail généralement, avec un bon support de Facebook. Rendez-vous compte, auparavant il fallait téléphoner à chaque fois, envoyer du courrier papier, attendre des plombes avant qu'il ne vous revienne, et pas forcément avec toutes les infos que vous aviez demandé, bref ! Il est clair qu'Internet simplifie grandement la vie des petits groupes de musique amateurs.

Attention je précise que cet article n'est pas à calquer uniquement sur mon expérience personnelle.

"On a 28h de route pour jouer 30 minutes ? Cool !"

1 - "Non j'ai pas encore commencé à chercher mais ho, ça va hein, le tour est dans deux mois, on a le temps..."

Même une mini-tournée ne peut se permettre d'être prévue aussi tard. La raison est très simple : les lieux de concerts sont généralement bookés 4 mois à l'avance (sans parler des festivals), et à moins d'une annulation de dernière minute, il est généralement impossible de caler un groupe, amateur qui plus est, dans leur agenda.

Une tournée s'organise au moins 6 mois à l'avance, si ce n'est 8 mois. Le plus tôt sera le mieux, car voir sur le long terme permet de toute manière de mieux s'organiser. Le temps d'obtenir les contacts nécessaires, penser à toutes les subtilités d'organisation, et de prévoir les changements de plans...

On notera que sur les reports de groupes amateurs qui reviennent de leur tournée au Mexique ou en Ukraine, bien souvent ceux-là vous diront que ça ne sert à rien de vous préparer aux petits oignons, que de toute manière il y aura un imprévu... Certes il faut compter avec cette donnée, mais cela ne vous empêche pas de vous préparer au mieux ! Plus vous aurez pensé à toutes les éventualités, plus vous serez sereins, et ça, durant un tour où vous serez tous coincés pendant des heures dans le même van pourri, ça compte énormément !

2 - "Je pense qu'on va gagner pas mal de thunes avec tous ces concerts !

Faire un budget.

Le terme vous paraît sans doute abstrus lorsque vous êtes musicien, vous les rebelles que ces mots aux accents conformistes au système rebutent et font parfois même l'engagement des paroles de vos chansons.

Cependant il est facile de cerner la nécessité absolue de ce terme, et qui en plus n'est pas si compliqué que ça.

En tant que groupe amateur, le but n'est généralement pas de gagner de l'argent.

Vaines espérances mercantiles que de planifier sur un "on va ramener des tonnes de gens avec nos supers morceaux tous nouveaux". Il est fort prétentieux de croire au succès soudain uniquement grâce à votre talent artistique (quand bien même il peut être méritant), en attestent les différents articles de ce blog. Les finances sont le nerf de la guerre. Le but n'est pas de devenir un requin (mais on peut comprendre aisément pourquoi dans de plus hautes sphères, ce métier en est rempli), mais seulement de ne pas perdre d'argent. « C'est tout, pas plus d'ambitions ? » Vous verrez, cela est bien plus difficile à obtenir que vous ne le croyez.

Le but n'est pas de devenir un requin (mais on peut comprendre aisément pourquoi dans de plus hautes sphères, ce métier en est rempli), mais seulement de ne pas perdre d'argent. 

Une fois que vous avez à peu près établi un parcours cohérent de votre tour, faites le simple calcul suivant, Michelin ou GoogleMap seront vos amis de toujours : rentrez l'itinéraire complet de votre tour, en partant de chez vous jusqu'à...

Quand vous rentrerez chez vous. Vous obtiendrez le nombre de kilomètres total, ainsi que la somme des péages. Renseignez-vous pour les pays étrangers, certains n'ont pas de péage. Aussi, si votre tour implique une traversée par ferry (aller en Angleterre coûte plus cher par le tunnel que par ferry par exemple), renseignez vous par internet (qu'il soit béni). Une fois que vous aurez trouvé un van, et que vous saurez surtout son prix de location par jour, faites-donc la somme de ces coûts; le voilà votre budget, plein de bon sens, c'est pas si compliqué au final !

En fonction de ce budget : divisez le par la somme de vos concerts, vous obtenez le cachet moyen à extorquer aux promoteurs. Évidemment, il est plus pertinent de demander un peu plus au départ (si votre moyenne est de 185€/jour, demandez donc un cachet de 250€), les fins négociateurs se reconnaîtront. Laissez entendre que votre tarif est négociable, mais avancez tout de suite que vous le justifiez par les frais de route.

Naturellement, le merchandising vous aidera à payer ces frais, voire même de vous offrir une bouffe le midi. Mais encore une fois compter sur le "tout va bien se passer" c'est compter sur le meilleur des cas. Si l'on se dit, plutôt, que la somme des cachets doit permettre de payer les frais de transport, le merchandising lui servira d'assurance en cas de coup bas (imaginez que votre van pète une courroie, que vos pneus crèvent, qu'un de vos instruments casse...)

3 - "Tout va bien se passer mec, fais moi confiance"

"Tout va bien se passer, tu verras ici c'est un endroit super on va bien s'occuper de vous". Ces paroles, récurrentes au possible, ne sont pas à prendre au dernier degré de sincérité. Et ce serait criminel. Les gens qui ont accepté de vous accueillir vous font un réel cadeau qui pour eux est entièrement lié à leur amour sincère de la musique, et même de votre musique. Mais voilà, c'est déjà un cadeau que d'avoir accepté de vous faire jouer, et parfois ces promoteurs ne font que peu de cas des détails de l'organisation de la soirée :

  • la promotion
  • le catering (où et quoi manger-boire-dormir)
  • les horaires d'ouverture et de fermeture de la salle et donc le temps de passage de chaque groupe, le temps de changement de plateau (dès qu'il y a plus de deux groupes dans une soirée, le temps de changement de plateau est à prendre en compte dans le planning pour ne pas finir par laisser 20 minutes au dernier groupe tête d'affiche de jouer !)
  • "hé au fait c'est qui qui fait payer à l'entrée ?" vous demandera l'organisateur de la soirée, tout penaud.

Certains refuseront catégoriquement d'entrer dans ces détails, prétextant qu'ils sont des purs Do-it-Yourself, qu'ils veulent faire un concert à 1 euro ou au chapeau et qu'il n'y a que les vrais groupes qui acceptent de jouer avec eux. Souvent beaux parleurs, vous les reconnaîtrez aisément. Je médis, mais le but n'est pas de leur envoyer un mail d'insulte : ils restent, malgré tout, de sincères fans de musique. 

Le mieux à faire donc pour parer à cette situation, c'est de soumettre au promoteur une feuille de renseignements à remplir. Le but est que vous ne vous perdiez pas sur le chemin, que vous puissiez appeler quelqu'un en cas de coup dur, que vous confirmiez le deal convenu (ça peut faire office de contrat), bref, que du bon sens en somme, mais croyez-le ou non, c'est très difficile de penser à tout, et c'est bien pour ça que le métier de tourneur existe.

"Tout va bien se passer, tu verras ici c'est un endroit super on va bien s'occuper de vous"

4 - "On n'a pas de pressbook, on n'a pas de fiche technique, on est là pour jouer nous !"

Une fiche technique, à quoi ça sert ? Eh bien, pour être honnête, ça sert à rassurer avant tout. L'ingénieur son ne vous connaît pas, il ne sait pas comment vous jouez et n'a souvent pas le temps d'écouter votre musique pour se faire une idée. Ce qui lui parle à lui, c'est de savoir de quelle marque sont vos amplis, combien vous êtes sur scène, combien chantent, quelle configuration a votre batteur. Le but ? Essentiel : il prépare le matériel à réserver pour la soirée, le nombre de câbles, de micros, tout ça quoi.

Bien sûr, la fiche technique sera essentielle dans une salle de concert professionnelle, et très vague dans le coin d'un bar. Mais cela ne vous empêche pas de vous comporter de manière professionnelle : envoyez quand même votre fiche technique à TOUS les lieux de concerts, on ne sait jamais où l'on va mettre les pieds après tout.

Une fiche technique, à quoi ça sert ? Eh bien, pour être honnête, ça sert à rassurer avant tout. 

5 - "On a préféré un door-deal"

La bonne blague. Le door-deal, c'est la solution facile du promoteur pour éviter de prendre le moindre risque. Et ça se comprend aisément, car vous n'êtes pas connus, il aura donc beaucoup de travail à faire pour faire parler de vous autour de lui, et parfois cela ne l'empêche pas d'avoir à charge le prix de la location de la salle et de l'ingé-son, l’hôtel à vous payer et le catering, ce qui fait que même avec un door-deal il pourrait se retrouver sur la paille. Mettez-vous à sa place...

Eh oui, ça coûte bien cher d'organiser un concert lorsque vous n'êtes même pas sûrs que le publics viendra, quelle garantie pouvez-vous offrir au groupe alors vous même n'en avez aucune sur les revenus ? Balancer 400€ en une soirée, voilà ce qui peut arriver aux labels, et voilà ce qui fait qu'ils se raréfient ! Trop de groupes ne comptent pas selon leur "popularité" ou "notoriété", ça dépend des styles après mais ça revient au même : quand vous ne ramenez guère plus de 60 personnes par concerts, la moyenne est bien ténue entre les frais et les revenus... Mieux vaut donc calculer avec rigueur ce que vous demandez.

Impossible donc lors de vos débuts de faire vos difficiles, il n'existe aucun argument capable de transformer un door-deal en cachet fixe sonnant et trébuchant. Mais cela ne vous empêche pas de demander ce qu'on appelle une garantie : 100€, 150€, c'est toujours bon à prendre, et s'il y a plus, tout le monde sera content. C'est juste du bon sens, puisque vous tentez d'établir le budget le plus concret possible pour le tour, et si vous n'avez que des door-deals, vous serez bien loin d'avoir de quoi établir vos prévisions. Et un door-deal, sachez-le, ça signifie clairement "je ne vais pas faire un gros travail de promo pour vous, je serai content de vous accueillir mais je ne prendrai aucun risque financier, c'est vous qui le prendrez. Si vous gagnez plus que ce que vous m'aviez demandé, Allelujah, mais moi j'en doute fortement".

A ces moments là, il est important de réussir à rassurer le promoteur, en lui expliquant que vous prenez vous même en charge une partie de la promotion du tour, via Facebook en faisant des updates régulières de chacune de vos dates, et ne serait-ce que de lui soumettre l'idée de contacter les webzines ou médias locaux pour faire parler de l'événement, quitte à le faire vous même, votre promoteur se rendra à l'évidence que vous n'êtes pas le quidam ahuri tombé de la dernière pluie, et que vous aurez bien saisi ce qu'implique son "métier" même si ça reste une passion à but non lucratif.

6 - "Le tour manager ne nous répond pas alors qu'on a eu trois concerts avec un super cachet d'annulés, et les promoteurs qui sont en vacances... Tous des poseurs, ils font juste ça pour faire parler d'eux et ils ne font rien derrière ! "

Et même si c'était vrai, à quoi bon se lamenter ? Vous n'êtes qu'un musicien amateur, vous n'êtes donc pas professionnel, par conséquent il n'y a pas lieu de s'étonner qu'autour de vous ce soit la même chose !

La meilleure solution ici est d'essayer de se mettre à la place de la personne visée et d'imaginer pourquoi elle ne répond pas. Un petit effort en somme ! Lorsqu'il y a un blocage dans les communications, celui qui attend que l'autre prenne la parole en premier peut s'attendre avec certitude à une déception.

Le travail du promoteur avec qui vous êtes en contact, c'est de booker un concert en prenant contact avec le bar / la salle, faire patiemment connaissance, proposer et défendre son projet (les groupes, le tarif), et surtout voir la disponibilité des agendas...

Au final, l'accord pour le show ne peut venir que de la salle, le promoteur n'est qu'un intermédiaire entre les deux. S'il ne répond pas à vos mails, c'est qu'il "transfère" vos spams au lieu du concert et n'obtient souvent pas de réponse satisfaisante à vous transmettre. Parfois même le plan est foutu et il tente de se rattraper (alors que ce n'est pas de sa faute) en trouvant fissa un autre plan... Dans tous les cas, il ne faut jamais tourner le dos à l'importance de la communication, et se montrer patient là où ça bloque, réactif là où ça va vite, mais dans tous les cas, jamais fermé.

7 - "Prêter le matos ? Oui bien sûr !"

C'est là un point très critique. Parmi les gens qui vont vous accueillir, parfois il peut s'y cacher un promoteur qui a son groupe de musique lui aussi, et il profite de l'occasion pour se produire le même soir. Là, il demande "Hein que vous prêterez votre matos les copains ?"

Difficile alors de lui expliquer que vous avez 12 concerts, que vous ne pourrez pas prêter votre matériel, ne serait-ce que votre batterie et vos baffles, à 12 premières parties. Bien sûr vous pouvez le faire, mais alors viendront les questions de qui prend quoi, de quel impédance colle avec telle tête d'ampli, etc.

Mais ça encore ça ne serait que des broutilles (qui vous prendront des heures à régler par mail)... Mais le véritable point noir, c'est que tout le monde, malgré toute bonne volonté, n'est pas digne de confiance. Une peau de grosse caisse percée, de la bière sur une tête d'ampli, mais même pire, une caisse claire volée, un pied de cymbale en moins, des jacks écrasés... Bizarrement, vous remarquerez que dans ces cas là les fautifs seront bien difficiles à trouver et ne se presseront pas pour vous ouvrir leur porte feuille, alors que vous vous n'aurez pas que ça à faire. Elle est où la fraternité entre musiciens ? Bref !

Pas la peine de prendre le reste du monde pour une bête noire, c'est la faute à pas de chance. Mais alors, la meilleure solution pour éviter d'abîmer un matos qui rappelons-le doit assurer pour toute une tournée, c'est de ne jamais le prêter. Parfois il faudra user de patience pour expliquer le pourquoi du comment mais hey ! Après tout c'est votre matériel, et c'est leur problème.

8 - "Mais pourquoi on ne joue plus au Glaz'art ? Et pourquoi on n'a que 150€ au lieu des 400€ promis à la base ? C'est n'importe quoi ça ! On ferait mieux d'annuler ! "

Pour ne pas être déçu, il ne faut pas espérer. Démarchez, persévérez, et évitez au possible de perdre votre énergie en lamentations, canalisez-la toujours vers du positif, du constructif ! Une réponse négative c'est déjà une réponse, une réponse positive pourra donner un faux plan au final, mais le pote du promoteur pourrait récupérer l'affaire en mieux, etc... Toujours chercher la solution qui peut s'offrir à vos yeux, vous avancerez de toute façon.

Une réponse négative c'est déjà une réponse

Les premières tournées n'attirent que rarement une foule en délire, et vous aurez fort à faire pour défendre vos riffs devant 10 pelos dont la moitié seront venus là par hasard (ou bien parce qu'ils viennent dans ce bar tous les week-ends se pitancher comme il faut).

Oui mais voilà, parmi ceux-là se cachent bien souvent ces irréductibles activistes de l'ombre, éternels motivés à aider les nouveaux groupes, de véritables piliers de l'esprit underground. Ceux-là auront aimé votre show (peut-être), et l'an prochain, lorsque vous reviendrez, vous aurez 5 fois plus de monde, voir plus si vous avez sorti un album convainquant depuis. Le long terme demande des concessions au départ, financières bien souvent. Refaire le même parcours de tournée un ou deux ans après, c'est revenir plus fort sur des terres déjà conquises ! C'est le meilleur moyen de trouver un public, et ces premiers activistes n'en seront que plus fiers, grâce à eux vous aurez gagné en notoriété. 

9 - "Mon oncle a un vieux van, nickel pour tourner"

Pour tourner il faut un moyen de transport, mais là encore, voyez à long terme, ou au moins au terme de la tournée... Avant de partir, essayez déjà de prévoir comment vous allez revenir ! Un van de 300 000 bornes au compteur, c'est des frais, ça consomme, ça risque de tomber à n'importe quel moment pour n'importe quelle raison... A moins que dans l'équipe vous n'ayez un bon bricoleur, mais un bon hein, qui ait avec lui sa trousse à outils, bah mieux vaut se tourner vers la location si vous n'avez pas d'autre choix.

La location, ça peut même être un chauffeur avec, qui a son van à lui, qui s'en occupe, le mec se propose de vous conduire (ô joie !), qui prend une paie pour ça donc (ah oui...), mais qui s'occupe de faire la feuille de route (et croyez-moi c'est pas une mince affaire), la réservation logistique, qui vous aide à charger et décharger votre matos, qui s'occupera de votre merch aux concerts... Une aide bienvenue durant le tour !

Si vous trouvez un van à louer pas trop cher sans conducteur, prévoyez une fatigue supplémentaire (et évidement, prévoyez une extrême fatigue à la fin du tour, dans tous les cas) à gérer pour être en forme lors des concerts. Même les Rolling Stones sont passés par là. Et évidement, lorsque le concert bat son plein, qu'il vient de se terminer et que vous avez une éthylique et goulue envie de fêter ça... Pensez alors à qui devra ramener le van au lieu où vous dormirez ce soir !

10 - "Bon c'est à qui de payer"

Faites un pot commun avant le tour.

Mettez chacun 100€ par exemple, avec pour but de vous rembourser par la suite. Pensez que les paiements par carte à l'international peuvent vous coûter. Ayez une caisse qui ferme bien à clé, et surtout prenez une seule personne pour gérer cette clé, une seule à qui vous devrez rendre cette clé une fois utilisée. Si dans le pire des cas vous êtes amenés à payer, alors soyez sympa et pensez à équilibrer les dépenses, vous pouvez dégoûter les autres membres du groupes avec ça.

Toujours d'attaque ? Les tournées sont des expérience humaines enrichissantes, elles vous mènent loin des visions fades du quotidien, et vous transportent plus loin dans vos rêves ! Ne boudez pas ce plaisir, ça en vaut largement la peine. On the road again !

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