Tu sais que tu es un(e) extrémiste de la religion musicale quand…

"Par la puissance du saint Tempo, que ce groove vous emporte tous bande de mécréants !"

On en parle comme du mal du siècle on n'a pas forcément tort. Extrême par ci, extrême par là, on parle des extrémismes comme de la peste et du sida, sauf qu'il y a un domaine au moins ou l'extrémisme n'a rien de malsain, ou si peu, celui de la musique. On en bouffe, on la prie, on la respecte, on lui voue un culte, on s'attache au dogme, aux codes, aux espoirs qu'elle fasse de nous des gens encore meilleurs, et souvent il faut bien l'avouer on en fait un peu trop. Beaucoup ? Pour ceux qui se poseraient la question de savoir s'ils sont de dangereux extrémistes de la passion du son, prenez garde aux points suivants. 

 

 

Tu sais que tu es un(e) extrémiste religieux de la musique quand … 

- Tu ne parles que de ça. Partout. Tout le temps. 

- Tu passes plus de 5h à des activités musicales chaque weekend. Sans exception.

- Tu essaies toujours de faire comprendre à ceux qui ne jouent pas de musique que s’ils s’y mettaient vraiment, leurs vies seraient tellement plus épanouies

 

 

 

 

- Tu te désintéresses des gens qui ne s’intéressent pas à ce que tu racontes

- Tu essaies de convaincre le plus de monde de suivre ton mouvement sur le web

 

- Tu passes des heures à apprendre comment réaliser des trucs sur le web, que t’essaies de t’approprier tout en souhaitant que ça reste un peu secret

 

 

 

 

- Quelque fois t'as essaye de tromper la musique avec une vraie personne, et a chaque fois t'es revenu pris de remords, d'envie, en t'excusant platement... 

 

- Tu sais qu’un jour, « le monde entier entendra parler de toi ».

 

 

 

 

- Enfin t’espères.

 

- Tu fais des voyages à l’étranger pour te perfectionner, rencontrer des grands maitres dont tu t’inspireras et dont t’essaieras de mettre les enseignements en pratique.

 

 

 

- Faut bien avouer qu’à une certaine période dans ta vie, tes proches se sont dit que t’étais vraiment en train de tomber dedans et que ça commençait à prendre une sacrée place. Ou plutôt une place sacrée…

 

 

 

- Ca fait la troisième personne d’affilée avec qui tu sors avec qui ça ne marche pas à cause de ta dévotion pour la musique.

 

- D’ailleurs ça s’est fini par à peu près la même phrase à chaque fois. Un truc du genre : « J’aimerais que tu comprennes, mais j’ai l’impression que tu pourras jamais… »

 

 

 

 

- Si on interroge ta famille, ils diront à coup sûr que « c’est vrai, dès son enfance, il en parlait déjà, mais on pensait pas que ce serait à ce point là »

 

-  Tu t’es déjà filmé en train de pratiquer.

 

- Et quand tu as maté le résultat tu trouvais quand même ça un peu ridicule.

 

 

 

- Les rares personnes que tu autorises à toucher ton matos, sont celles qui ont vraiment montré une envie de défendre la cause.

 

- T’as beau être entouré, tu te sens quand même un peu seul parfois.

 

- Et tu penses à ces réflexions qu’on t’a déjà faites plusieurs fois, en te disant autiste, en te reprochant de te couper du « monde normal ».

 

 

 

- Et puis tu te rassures bien vite en te disant que vous êtes sûrement des millions dans le monde à penser comme toi.

 

- Tu ne saurais pas dire à quand remonte le dernier jour ou tu n’as pas pensé à la musique, joué, écouté du son.

 

- C’est comme ça, t’as beau essayer de changer parfois, c’est là, ça t’appelle.

 

 

 

- Et dans le fond tu trouves ça cool, parce que c’est un truc qui te porte tous les jours et que tellement de gens n’ont pas la moitié de cette passion que tu ressens dans la vie.

 

Alors c’est plus fort que toi, la prochaine fois, t’essaieras encore de faire comprendre à ceux qui ne jouent pas de musique que s’ils s’y mettaient vraiment, leurs vies seraient tellement plus épanouies...

 

 

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