Les 10 signes qui prouvent que ton groupe de musique est en pleine dépression

"T'aurais pas un Guronsan stp ? C'est pour ma gratte..."

La musique, c’est comme être en couple avec sa carrière, sa capacité à créer, à se renouveler. Autant dire que la cohabitation n’est pas toujours facile. Quand en plus d’autres personnes vous entourent et forment ce qu’il est convenu d’appeler un groupe, le couple prend des allures de ménages à trop, et lorsque le doute s’immisce, que les tabous surgissent, que les questions ne se posent même plus de peur d’en avoir les réponses que l’on redoute, cela s’appelle la dépression. Si tu ne te sens musicalement pas en forme, lis BLOG11 attentivement les points ci-dessous. Si plusieurs caractérisent ta situation actuelle, alors pas de doute, tu frôles le musical burn out… Courage !

 


- Tu n’as pas composé depuis des semaines…


- Des mois ?

 

 


- C’est d’autant plus préoccupant qu’avec le groupe vous continuez à dire à tout le monde que vous « bossez sur le prochain album »


- Vous allez faire votre seul concert de l’année à l’occasion de la fête de la musique


- Tu commences à te dire que ces bières descendues en répèt, toujours en plus grand nombre, tiennent peut-être plus de la volonté d’oublier ce qui s’y passe que de… ben picoler quoi, tout court.

 


- T’es triste. En tout cas c'est ce qu'on te demande. En général on te dit, "Ben alors ça va pas ? T'as pas le moral ?" ou un ruc dans le genre...


- Ok, mais il vous arrive de noter que vous l’êtes un peu moins en sortant de répétition qu’en y entrant


- Tu te dis désormais que le meilleur de ta carrière musicale est plus derrière toi que devant

 


- Il t’arrive de plus en plus souvent d’oublier des plans, des noms de morceaux, des setlist, voire des instrus en répèt… ou des répèts.


- Tes potes du groupe te demandent de plus en plus régulièrement : « tu veux qu’on arrête, y a un truc qui va pas ? »


- Ce à quoi tu réponds suivant l’humeur, pas toujours contrôlée, des trucs allant de « Si, si, ça va… », à « Hmmmgrrmrmblblbmb… », ou à « Mais si PUTAIN CA VA TRES BIEN OK ?!? », ou encore à…rien. Tu réponds rien, voilà.

 


- Même la perspective d’une date cool, de l’achat d’un nouveau manche ou d’une bonne chronique arrive difficilement à te décrocher un frisson.


- Ton exemplaire des Inrocks / Hardcore Mag / Tsugi / Guitar Parts / Batteur Mag / … reste de plus en plus sous son cellophane pendant des jours avant d’être ouvert.


- Tu te réveilles en sueur après avoir fait ce même cauchemard qui revient souvent, dans lequel tu fais partie du jury de la « Nouvelle Staralacon » aux côtés de Manoukian, Zaz et Marion Marechal Le Pen, qui ne cesse de te susurrer « c’est quand même bien la hardtech accoustique, nan chérie ? Tu veux pas faire un ptit split avec moi et ma voisine ? »
Et en général  tu ne te rendors plus, de peur de te retrouver à nouveau devant Nikos ou Pat Seb.

 

 


- T’as perdu plusieurs kilos ces derniers mois, et on ne peut guère plus t’appeler « Fat Key » dans le groupe, car tu n’es plus vraiment gros et qu’après tout tu t’appelles Kevin.


- A moins que… tu aies pris plusieurs kilos ces derniers mois, et qu’on ne puisse plus guère t’appeler « Lil’ Mike », car après tout tu n’as plus grand chose d’un gringalet et que tu t’appelles Jean-Michel. 


- T’es relou. En tout cas c'est ce qu'on te fait remarquer. En général on te dit, "Ben alors ça va pas ? T'as décidé d'être trop relou ou quoi ?", ou un ruc dans le genre...

 

 


- A longueur de répétitions, tu ne cesses de te plaindre de douleurs au poignet, au crâne, au coude, aux cervicales, au bassin, à tel point que tes potes commencent à te dire qu’ils commencent à en avoir mal aux couilles. 


- Tu mets deux fois plus de temps qu’avant à remémorer la mise en place d’un morceau...


- Ce soir t’as beau entendre le public qui hurle et la lumière tamisée, y a rien à faire, t’as pas envie.

 

 

Si jamais tu te reconnais dans certaines de ces assertions, ça n’est peut être finalement pas que ton groupe est en dépression mais plus que c’est toi, tout court, qui en a gros sur la caisse. Si c’est le cas il n’y a à ma connaissance pas de psychologue spécialisé pour musiciens en mal de bonnes vibrations, donc trouves-toi un divan accueillant, ou laisse donc un peu passer le temps en lisant quelques articles du blog. Et si tout ça te déprime encore plus, écris-nous en commentaire de l'article ci-dessous, en nous contactant sur le blog, ou en questionnant directement l'auteur par là

 

 

L'auteur : Cousin Cool se situerait dans la carrière musicale entre Père Castor, Cousin Machin et Daddy Cool. 30 ans qu’il traîne sa carcasse barbue dans les salles et les studios en tant que bassiste, ingénieur du son et régisseur. Du nord au sud de l’Europe, de l’est à l’ouest de l’Amérique, Cousin Cool a bossé avec les plus grandes divas comme avec les pires crasseux. Dans la famille Cool, il n’a jamais été père ou a refusé de le(s) reconnaître. Mais chez les Cool, on est dans le son de la tête au pied, de père en fils depuis une génération, et peu importe si celui de Cousin l’a abandonné à la naissance. De cela comme de tout sauf du son, Cousin se fout complètement et on le lui rend bien.

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