Les 5 types de musiciens que tu ne veux pas avoir dans ton groupe. JAMAAAAAAIS !!!

"Attends, vas-y, quitte le groupe pour voir ? Ouais, voilà parfait ouais..."

C’est bien connu, c’est lorsqu’on est plus d’un que les ennuis commencent. Donc à moins d’avoir une notion très étrange du groupe de musique, on est au moins deux dans ce genre d’aventure. Et comme plus on est de fous plus c’est potentiellement relou, il vaut mieux prendre ses précautions et essayer de sentir venir le mauvais coup. Pas facile me direz-vous, mais pour vous aider, on vous donne nos meilleurs exemples. Le monde des musiciens se divise donc en deux catégories : ceux qui sont cools et ceux qui sont (hyper) relous. Cette deuxième catégorie se divise elle-même en cinq catégorie. Que voici ci-dessous.


>> Le glandeur cosmique
S’imaginant sans doute que ça en fait énormément marrer certains de décharger un van ou de préparer un set up de répète aux petits oignons histoire de pratiquer dans de bonnes conditions, le glandeur cosmique trouve toujours une excuse surréaliste de type révision de partiels de tir à l’arc, paralysie due à l'excès de stress, ou plus simplement rupture d’anévrisme, pour ne pas en foutre l’ombre d’une.  Ce qui est fou c’est qu’il doit être intimement persuadé que ça ne fait pas vraiment partie du boulot de musicien que de se taper toute la logistique qui va avec.

Un truc pour le reconnaître : passez chez lui à l’improviste. Si son évier est rempli d'un tas de vaisselle n’ayant pas bougé depuis deux jours à trois semaines et pouvant contenir des animaux morts, c’est un vrai signe.

 

 

"J'ai l'impression que Stévèn s'est encore caché pour éviter de ranger le matos..."


 

>> Le mec qui a 17 groupes en même temps
Dure réalité de l’intermittence ou simple peur du vide, de nombreux musiciens cumulent les groupes comme les politiques les mandats. Si on voit rapidement les avantages pour eux, cela engendre surtout des désagréments pour les groupes dans lesquels ils jouent. En effet, c’est le genre de personne qui devra vérifier dans trois agendas différents avant de caler la moindre répète (qu’il annulera une fois sur deux par la suite), qui se pointe tout le temps en retard et se barre tout le temps le premier avec la même bonne excuse de « j’ai un truc avec un autre groupe », que ses responsabilités n’iront jamais beaucoup plus loin que de jouer ses parties bien comme il faut (dans le meilleur des cas), et que surtout, surtout, surtout, il fera à peu près constamment planer une espèce d’esprit de concurrence malsain entre ses divers projets, tant artistiquement que financièrement, ce qui a le don d’être hyper irritant. Tant et si bien que cette personne pourra tout à fait vous annuler une date calée depuis un an et demi pour en privilégier une autre mieux payée, ou même pas payée du tout d’ailleurs, du moment qu’elle permet à sa carrière de décoller plus rapidement qu’avec votre groupe pouri. Et même parfois tiens, si ça vous va pas, il plantera le groupe sans guère d’explications, puisqu’après tout il en a pleins d’autres. CE GROS BATARD !!!

Un truc pour le reconnaître : en général il a plusieurs nanas. Mais à bien à sonder un peu les nanas en question, il n’en a jamais vraiment aucune.

 

"Du coup j'en ai une pour chacun de mes groupes, malin hein ??"

 


>> Le megapro de l’impro

Nous n’avons pas tous les mêmes capacités techniques c’est évident, nous n’avons pas non plus les mêmes aptitudes à trouver la note, le ton, l'intention juste. Cette sensibilité, cette empathie pour la musique, est une des plus belles grâces qui soient. Et jouer une simple note sur quatre mesures peut s'avérer aussi dur que d’envoyer un solo de 96 notes dans le même temps. Cependant, certains ne peuvent s’en empêcher : il faut qu’il en fassent des super caisses. Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît, faisait dire Audiard à Ventura. Et ben le megapro de l’impro il ose tout pour peu que ça lui donne l’impression de faire péter son instrument plus haut que tous les culs des autres. Alors bien sûr, ça commence par le volume sonore, mais ça passe aussi par l’idée d’être le plus proche du public (même quelques centimètres plus en avant que les autres hein, ça compte), pour envoyer des solos qui durent bizarrement le quintuple de ce qu’ils devraient durer, pour prendre le micro entre chaque morceau et raconter un truc sur lui ou sa vie, ou son rapport à la vie, etc.

Un truc pour le reconnaître : si vous l’entendez avant de le voir, faites en sorte de ne jamais le voir vraiment.

 

 "Et t'as vu quand j'ai fait le "slam solo" là ??? Rolalalala, c'était la classe quand même nan ? Hein ?? nan ?? Hey, reviens !!!"

 


>> Le déviant existentiel
La légende de la musique est truffée d’anecdotes de personnalités qui ne pouvaient pas se blairer et qui parvenaient quand même à faire du son de dingue ensemble. Au delà de ces exemples extrêmes, il en va d’un groupe comme d’un couple, c’est formidable d’avoir l’impression que tout va pour le mieux et qu’on s’adooooore, mais on sait bien que la vie n’est pas ainsi faite. L’important n’est donc pas d’avoir des désaccords, mais bien de savoir les mettre à profit pour en tirer des consensus enthousiasmants et des idées constructives. Contrairement à ce postulat inspirant, le déviant existentiel se fera un malin plaisir de prendre le contre pied d’à peu près tout ce que le groupe proposera. Dans le but de simplement exister, il se pavanera en anticonformiste professionnel, habillant ses cassecouilleries rhétoriques de réparties supposées savantes de type « vous êtes trop dans le mainstream », « élargissez un peu vos spectres de pensées », et autres « ouais, c'est ça ouais, allez bien vous faire foutre »…

Un truc pour le reconnaître : ouvrez bien grand la main à quelques centimètres de sa figure et demandez-lui combien vous avez de doigts. S’il répond autre chose que cinq, fuyez. Ou mettez-les lui sur la joue aussi fort et rapidement que vous pouvez. Et ensuite fuyez.
 

 

 

Et monsieur se croit malin...



>> Le bambouleur extrême de la déglingue
Comme on vient de le voir on partage rarement les mêmes personnalités dans un groupe. On n’a pas forcément les mêmes envies au même moment et la vie en communauté est faite de tolérance et de concessions. Cependant, celles-ci peuvent très vite trouver leurs limites lorsqu’un des groupes s’apparente plus à un fou malade de la festouaille qu’à un musicien. Les premiers temps, vous vous disiez qu’il sur-jouait quelque peu la joie de se produire en concert et de connaître un succès relatif, mais quelques mois et dizaines de concerts plus tard, vous n’en pouvez juste PLUS de ses frasques et de leurs conséquences. Il est comme ça le bambouleur extrême de la déglingue : proposez-lui un « ptit verre » et il vous fumera votre bar, pommera votre meuf, baisera votre weed et picolera les clés du camion (ou le contraire). Et bizarrement quand vous viendrez (encore) le récupérer en cellule de dégrisement le lendemain matin, il ne souviendra plus de rien et lâchera uniquement à travers une haleine propice à tuer un orignal à trente mètres : «  ttt.T.T..Ttwa.. PFff. pas.. ?/.Fh… clope…ssss….pfffF. ; streuplay… ? »

 



Un truc pour le reconnaître : inspectez discrètement son case de guitare / basse / clavier / batterie… S’il contient plus d’une bouteille de whisky et de 500 grammes de marijuana (ce qui est mal, vous voyez...), il appartient sûrement à cette catégorie.

 

 

Vous avez déjà rencontré des cons qui n’osent pas tout ?  Vous connaissez des gens qui osent tout et ne sont pas cons ? N'ayez pas peur de nous contacter sur le blog par ici, ou en questionnant directement l'auteur par là.  

 

 

L'auteur : Cousin Cool se situerait dans la carrière musicale entre Père Castor, Cousin Machin et Daddy Cool. 30 ans qu’il traîne sa carcasse barbue dans les salles et les studios en tant que bassiste, ingénieur du son et régisseur. Du nord au sud de l’Europe, de l’est à l’ouest de l’Amérique, Cousin Cool a bossé avec les plus grandes divas comme avec les pires crasseux. Dans la famille Cool, il n’a jamais été père ou a refusé de le(s) reconnaître. Mais chez les Cool, on est dans le son de la tête au pied, de père en fils depuis une génération, et peu importe si celui de Cousin l’a abandonné à la naissance. De cela comme de tout sauf du son, Cousin se fout complètement et on le lui rend bien.

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