Les 23 points communs entre jouer dans un groupe et travailler en entreprise
"Tu sais Steven parfois un groupe c'est comme une montgolfière, il faut savoir lâcher du lest..."
Puisqu’on nous demande souvent ce que c’est que notre « vrai » boulot, et puisque ce n’est pas rare d’avoir un autre taf en plus de notre première « vraie » activité de musicien, on a voulu voir quels étaient les points communs entre ce monde si particulier du travail et celui de la musique en groupe. Voilà quelques exemples qui prouveront peut-être à ceux qui vous dénigrent, que les deux sphères ne sont pas si éloignées après tout.
- Un des pires trucs, c’est quand t’entends quelqu'un dire « ok faut qu’on fasse une réunion » et que tu sais que tu vas pas y echapper...
- Y a beau chercher, le boss est pas forcément identifié clairement.
- Mais si on cherche bien y en a toujours un qui est plus le chef que les autres.
- Et si tu t’en rends pas compte tout de suite tu le sais quand c’est trop tard.
- Y a rarement quelqu'un pour t’aider avec les trucs que t’as à faire.
- Souvent dès qu’il y a histoire sentimentale ça devient vite le merdier.
- Donc mieux vaut se contenter de basses histoires de sexe.
- Nan. En fait c’est le merdier aussi.
- Quand t’as l’impression d’aller pointer pour bouffer, c’est le bon moment pour arrêter.
- La paye tombe pas toujours comme prévu.
- Souvent en retard quoi.
- Souvent moins que ce qu’on espérait.
- Quand on est en déplacement au début on croit que c’est un peu comme les vacances. Mais en fait on se dit vite que c’est super fatiguant.
- C’est pas rare d’être recruté suite à une annonce, mais on préfère toujours se voir refiler un bon plan par quelqu’un qu’on connaît.
- On peut pendre du plaisir, mais quand il s'agit de vendre, ça reste ce qu’il y a de plus compliqué.
- C’est pendant les pauses café / clopes /… que tout se joue bien souvent.
- Si tu t’attends à être augmenté tous les ans tu te le fourres bien dans l’œil.
- En général pour le salaire tu demandes souvent le double histoire d’avoir la moitié.
- Et puis en fait on te dit que c’est le quart et qu’y a rien à négocier.
- Alors t’acceptes. Parce que de toute façon t’as pas d’autres plans.
- La consécration, ça reste souvent d’aller voir ce qui se passe du côté des ricains.
- On peut avoir le meilleur matos du monde, quand on est une quiche c’est toujours grillé.
- Quand tu te fais virer, c’est souvent galère de retrouver un truc cool.
Vous cumulez six jobs et cinq groupes en même temps ? Vous vous nourrissez de pissenlits et de cordes de gratte usagées et ne savez pas ce que c'est que le boulot ? Faites le nous savoir en commentaires de l'article ci-dessous, en nous contactant sur le blog, ou en questionnant directement l'auteur par ICI.
L'auteur : Cousin Cool se situerait dans la carrière musicale entre Père Castor, Cousin Machin et Daddy Cool. 30 ans qu’il traîne sa carcasse barbue dans les salles et les studios en tant que bassiste, ingénieur du son et régisseur. Du nord au sud de l’Europe, de l’est à l’ouest de l’Amérique, Cousin Cool a bossé avec les plus grandes divas comme avec les pires crasseux. Dans la famille Cool, il n’a jamais été père ou a refusé de le(s) reconnaître. Mais chez les Cool, on est dans le son de la tête au pied, de père en fils depuis une génération, et peu importe si celui de Cousin l’a abandonné à la naissance. De cela comme de tout sauf du son, Cousin se fout complètement et on le lui rend bien.