Huit options pour votre tenue de scène, ou l’art de savoir habiller son groupe de musique avec style, du costume au plus simple appareil.
“Optez pour un style un style casual trendy, entre doom cool et extrême hippie, à la fois gore et décontracte...”
Tout le monde n’a pas une carrière longue comme le nombre de perfectos de Johnny, aussi vos choix de tenues de scène peuvent revêtir une importance, et ce dès vos débuts. Regrettable ou non, l’apparence est aujourd’hui presque aussi importante que ce qui sort de vos instruments, et on ne saurait que trop vous conseiller de savoir ce pourquoi vous voulez opter. Et en la matière, les tendances sont nombreuses, donc on vous en résume le meilleur et un peu le pire, ici.
>> La sobriété classique
Certains en ont fait une véritable marque de fabrique, d’autres optent plutôt pour cette solution par défaut, en tout cas ce ne sera jamais mal vu. Car quand on a des doutes, plutôt que de s’aventurer dans du douteux on fait plutôt dans le discret, le sobre, la classe quoi ! C’est bien le meilleur conseil de ce post et il arrive dès la première ligne. Vraiment très sympa.
Exemples : Blues Brothers, The Hives...
Les frères du blues, et les urticaires
>> Le cliché indémodable
A chaque style bien défini ses artistes conservateurs. La techno fluo, le red-gold-and-green-Jajah-reggae, le darkissime noir metal, etc. Bref, comme tous les clichés ont du bon, vous avez tous les droits d’y sauter à pieds joints.
Exemples : Au choix parmi quelques millions, la country folk des Deslondes, dont on ne saurait dire s’ils ont pris cette photo en 1916 ou en 2016.
>> La tendance à tout prix (même prohibitif)
Les costumes de scène sont régis par les mêmes codes que le reste. Certains font les tendances, et certains malins tentent de les suivre. Dans le cas ou vous estimez faire partie des premiers tant mieux pour vous. Si vous estimez plutôt faire partie des deuxième attention, c’est le genre de pari risqué… Mais bon si vous voulez tout savoir, en ce moment c’est un savant mélange de peintures sur la tronche, de fluo mais pas trop, de décolorations péroxydées, de motifs géométriques et de néo-hippisme chic. Toujours chic.
Exemples : Lilly Wood and the Prick, Hyphen Hyphen, So Pitted...
>> L’unique en ses genres
Pour pousser la catégorie ci-dessous, il y a ceux qui inventent carrément leurs propres styles. S’immerger dans un univers vaste et le retranscrire jusqu’au bout de leurs boutons de manchette. Une sorte de panoplie qui fait vite que, du premier coup d’œil, à cent mètres et malgré la fumée qui emplit la scène, on vous reconnaît. Et on hurle. C’est un peu le paroxysme du personnage scènique, mais cela dit il faut avoir une sérieuse créativité, doublée d’un talent voire d’un ego qui vont avec.
Exemples : -M-, Stromae, Angus Young, Ziggy Stardust, Lee Scratch Perry...
>> Le sur-mesure démesuré
Les stars pop américaines sont bien connues pour leurs extravagances de sapes, Lady Gaga, Bjork et Prince en têtes de gondole, mais dans d’autres registres certains groupes sont à signaler. Il n’y a d’ailleurs pas grand chose à faire pour les signaler tant leurs choix sont aussi exubérants que changeants, ce qui s’avère tout de même être un pari plutôt gagnant, pour peu que la musique soit convaincante.
Exemples : Daft Punk, Kiss, MJ...
>> Le portenawak
Comme c’est écrit, le portenawak caractérise des gens qui ont littéralement pété les plombs en terme de respect d’eux-mêmes, et portent donc nawak. Sous prétexte de vouloir se démarquer, et sans aucun doute sous l’emprise de drogues hyper synthétiques ingérées en quantités gastronomiques, ces « artistes » suivent sûrement les conseils pas du tout avisés de fashion hyper victimes et se mettent sur les os un non-sens vestimentaire absolu. Ne surtout pas chercher à comprendre.
Exemples : Miley Cyrus, Ebony bones, Miley Cyrus, Katy Perry, Miley Cyrus...
Ce qui peut entrainer même pour les plus grandes stars de sacrés désagréments...
O-M-Giiiiiii !!!! Ben ouais... Et comme une superstar avertie en vaut une demie, ça la reprend un an plus tard...
>> Le rienafoutrisme
Leurs mères, leurs ami(e)s, leurs supérieurs hiérarchiques ont eu beau essayer de les conseiller pendant des années, les adeptes du rienafoutrisme vestimentaire se démarquent (c’est le cas de le dire) par le fait d’être guidé au moment de s’habiller, par ce qu’il y a de :
- plus proche de leur main au moment où ils en sont à cette étape de la journée
- moins sale parmi le tas qui s’offre à eux
- plus confortable
C’est ainsi qu’on les retrouve généralement avec les mêmes sapes à peu de choses près, essentiellement composées d’un jean élimé, d’un sweat à capuche qui bouloche, et des mêmes baskets depuis 1987.
Exemples : Serge-Philippe, Georges-Kevin, Jacques-Alexis, et ce brave Jean-Mi.
>> Le naturel qui revient au galop
Une des meilleures façons d’abréger un peu les débats et les tergiversations de sapes reste encore le plus simple appareil. A poil quoi. Ou presque.
Exemples : Iggy Pop, Les Red Hot, toujours avec des énoooormes chaussettes…