Les trucs essentiels à faire en cas de perte ou de vol d’instrument de musique

“Bah ouais mais si c’est tombé du camion ça risque de beaucoup moins bien sonner…”

A moins que votre instrument vous quitte de vous même parce que vraiment vous ne le respectez pas du tout, le vol de votre cher et tendre outil de travail est sûrement la pire chose qui puisse arriver à un musicien. Des années à suer et à s’étreindre, qui finissent volatilisées dans les couloirs d’une salle de concert ou au fond d’un camion garé dans une rue trop sombre. L’horreur absolue… Comme dans tout moment de panique, il vaut mieux se calmer et agir de façon ordonnée, ce qu’on vous liste ci-dessous, en croisant les doigts pour vous.

 

>> Assurez-le
Ok, c’est un peu trop tard lorsque c’est déjà volé, mais la plupart des instruments peuvent s’assurer, et quand il s’agit de choses très couteuses ou auxquelles vous tenez beaucoup et qui ont tendance à être trimballées partout, ça veut vraiment le coup de dépenser ce quelques dizaines d’euros par an.

 

 

Une bonne assurance...

 

 

>> Référencez-le sur le web
Là aussi c’est plutôt de la prévention, mais c’est un gest simple et gratuit qui vous facilitera beaucoup les choses le jour ou vous retrouvez la vitre de votre camion brisée et son contenu envolé. Tout est expliqué par ICI.
 

 

 

>> Allez trouver un agent de la paix

Préalable à toute démarche suite au vol, commencez donc par le déclarer, en vous rendant au comissariat du coin. Ce papier vous servira à prouver votre désarroi si vos larmes ne suffisent pas...

 

 


>> Créez une annonce
En français, voire en anglais si vous pensez que ça peut aider, rédigez une annonce claire et efficace sur le modèle, son historique rapide, tout en démontrant à quel point vous tenez à ce précieux objet.

 

 

 

>> Créez une image
Un petit montage efficace avec plusieurs vues de l’instrument en question et un texte simple indiquant le modèle, la date et le lieu de la perte, servira grandement à transmettre l’info sur les sites divers.

 

Un mauvais exemple d'image...

 

 

>> Postez l’annonce sur tous les sites possible
Facebook, Twitter, Instagram, Bandcamp, etc. Jouez de tous vos réseaux sociaux pour répandre la mauvaise nouvelle. Incitez gentiment à partager l’info, bien qu’heureusement dans ces cas là, la solidarité musicale joue à plein assez facilement.
Il y a même des groupes Facebook ou des sites qui ont été créés rien que pour recenser ces diverses annonces.

 

 

 

>> En incluant Le Bon Coin
Le site est devenue la place incontournable ou acheter de l’occasion, et donc la revendre. Ne vous contentez pas de guetter un éventuel post mentionnant votre guitare ou votre violon, postez aussi votre annonce de recherche avec un titre clair et accrocheur.

 

 

 

>> Imprimez l’annonce et faites le tour des principaux locaux de répétition du coin
Fastidieux certes, mais si vous tenez à votre bébé rien de tel que le bon vieux bouche à oreille. Et puis vous croiserez forcément les gérants des lieux, qui vous aideront dans votre quête…

 

 

 

 

>> De même chez les revendeurs d’occasions
Dépôt Vente, Cash Machin, Troca truc, les magasins de revente physique sont encore légion et très souvent utilisés par les professionnels du vol pour revendre l’objet de leurs larcins. Là encore, glisser un petit mot aux vendeurs, particulièrement ceux spécialisés musique évidemment, ne fera qu’augmenter vos chances. Encore plus si vous vous pointez dans ces différents lieux avec votre décla de police sous le bras.

 

 

 

>> Offrez une récompense
Cela peut-être une somme d’argent, en cas de désespoir absolu de votre part. Mais un album et des places de concerts feront toujours plaisir à celui qui mettra la main sur votre fétiche.

 

 

Vous avez retrouvé votre instrument d’amour après de folles recherches ? Vous en avez volé un paquet et êtes contre ce genre d’article ? Partagez vos impressions en commentaires de l'article ci-dessous, en nous contactant sur le blog par ici, ou en questionnant directement l'auteur par là.  

 

 

L'auteur : Cousin Cool se situerait dans la carrière musicale entre Père Castor, Cousin Machin et Daddy Cool. 30 ans qu’il traîne sa carcasse barbue dans les salles et les studios en tant que bassiste, ingénieur du son et régisseur. Du nord au sud de l’Europe, de l’est à l’ouest de l’Amérique, Cousin Cool a bossé avec les plus grandes divas comme avec les pires crasseux. Dans la famille Cool, il n’a jamais été père ou a refusé de le(s) reconnaître. Mais chez les Cool, on est dans le son de la tête au pied, de père en fils depuis une génération, et peu importe si celui de Cousin l’a abandonné à la naissance. De cela comme de tout sauf du son, Cousin se fout complètement et on le lui rend bien.

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