Les plus folles transformations d’instruments de musique, ou le recyclage écolo-musical
"Et ton piano, tu crois que je pourrais le transformer en buchettes, histoire de plus jamais l'entendre ?"
On le sait la mode est au vert, et à ce niveau le secteur musical ne fait pas preuve d’une immense vertu. Pourtant, lorsque votre instrument fétiche est a bout de souffle, certain(e)s Valérie Damidot du DIY musical se sont lancés dans la récup, le bricolage, la folie décorative, avec plus ou moins d’effet. Alors de la grosse caisse porte serviette à la trompette abat-jour, voilà notre florilège de la transformation d’instruments.
COTÉ JARDIN
Tant qu’à faire écolo, une belle tendance est à noter du coté floral de la force, esprit jardiland musical, bouquet de notes même pas fanées, la plupart des instrus y passent.
Ce qui s'appelle des notes fleuries...
Avec option fontaine...
En mode contrebasse
Green kick
A la (caisse) claire fontaine... mouhaha.
Saxofleurs
PARTITIONS BIEN RANGÉES
Afin de garder près des yeux, et donc du cœur, son cher instrument, la bonne et simple idée consiste en la confection d’étagères, de rangements divers, voire de bureaux, ces antiquités qui deviendront du même coup des trucs hyper tendance…ou ultra kitsch.
Classe ?
Marche aussi par terre.
Hyper classe ?
Toms à calebuttes, toms à chaussettes...
Grosse caisse à vin
Alto pinard. Halte au pinard ?
D'autres types de sonorités.
D’où le piano-bar...
Moins connu, le contrebar...
Toujours au rayon rangement, un bon vieil ampli-étagère, avec finition moumoute rosée du plus bel effet.
Simple. Efficace. Et peut aussi se faire avec un tom neuf.
Version plus élaborée, qui fait aussi tabouret, avec roues pivotantes..
Et on finit avec un bureau mi-lounge, mi-kitsch. Tous les gouts sont...
NOTES LUMINEUSES
Grand classique de la récup de tout type d’instrus, le lampadaire, abat-jour, ou autre support lumineux se place comme un best-seller du musicien nostalgique de son fidèle compagnon.
Notez le rajout d'une extension parfaitement intégrée.
Version plus old school.
Bel adaptation embouchure-bulbe.
Existe aussi en version clarinette.
Un fantastique plafonnier bien vintage pour finir.
DE L’INSTRU…A L’INSTRU… MAIS UN AUTRE QUOI…
Plus malins que les autres, certains ont récupéré des instrus pour en faire…des instrus. Et ouais man, et ça c’est balèze. Une seconde vie d’accord, mais toujours dans la bonne vibration !
Fallait y penser.
Une autre version plus en profondeur.
EXOTISME ET CRÉATIVITÉ
Créatifs par nature, voire esprit complètement déjantés, quelques fans de Damidot ont dû aussi lui emprunter ses drogues synthétiques pour parvenir à des objets transformés avec ingéniosité, ou alors parfois, disons… à l’excès.
Mon prèf. Pour les pauses entre deux dates sur une aire d'autoroute. Imparable...
En parlant gros son, la version antique du haut parleur pour smartphone.
Existe aussi en version cor de chasse...
La chaise dite classique.
La chaise dite groovy. Pour les repets ou concerts au long cours, pratique quand les pauses sont trop longues.
Ok ceci est une pure invention des services marketing de Marshall et non du recyclage. Mais c'est la classe quand meme...
Existe aussi en version ampeg, pour encore plus de binouzes !
Touche de poésie avec des boucles d'oreilles du plus bel effet.
Touche d'improbable avec cette Gibson nichoir...
On s'enfonce dans le WTF (!?!?!) avec ce violon - cage à souris...
Et un bouquet final, avec cette batterie...salle d'eau d'un degré de n'importe quoi plutôt ultime. Notez que le tom bass poubelle est en option.
Vous avouerez, c'est TRES fort nan ?! Presque autant que le bandrum...
Vous avez déjà transformé votre cornemuse en tireuse à bière ? Votre trombone en Iphone 8 ? Hyper bien, faites le nous savoir en commentaires de l'article ci-dessous, en nous contactant sur le blog, ou en questionnant directement l'auteur par ICI.
L'auteur : Cousin Cool se situerait dans la carrière musicale entre Père Castor, Cousin Machin et Daddy Cool. 30 ans qu’il traîne sa carcasse barbue dans les salles et les studios en tant que bassiste, ingénieur du son et régisseur. Du nord au sud de l’Europe, de l’est à l’ouest de l’Amérique, Cousin Cool a bossé avec les plus grandes divas comme avec les pires crasseux. Dans la famille Cool, il n’a jamais été père ou a refusé de le(s) reconnaître. Mais chez les Cool, on est dans le son de la tête au pied, de père en fils depuis une génération, et peu importe si celui de Cousin l’a abandonné à la naissance. De cela comme de tout sauf du son, Cousin se fout complètement et on le lui rend bien.